25 espèces de mammifères marins qu’il est urgent de garder
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Riche de sa biodiversité marine, Mayotte est un joyau à ne pas abîmer, ce à quoi s’attellent nos quatre intervenants de ce mercredi matin. Pour cette nouvelle table-ronde enregistrée dans les locaux de la Somapresse (la société qui édite Flash Infos et Mayotte Hebdo) à Cavani, les échanges sont à lire dans un format plus long sur notre site environnement.yt.
Julie Lietar, Michel Charpentier, Yoan Doucet et David Lorieux ont eu un point commun, ils agissent tous dans leur domaine pour essayer de préserver une biodiversité marine connue pour sa richesse. L’une est chef de l’unité biodiversité à la Dealm (la direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer), le deuxième est président de l’association des Naturalistes de Mayotte, le troisième est chef du service ingénierie au Parc naturel marin de Mayotte, tandis que le dernier est coordinateur scientifique de Ceta Maore. Ils étaient tous les quatre les intervenants de la table-ronde de ce mercredi matin organisée par la Somapresse dans le cadre de la Semaine de l’environnement.
Préserver peut dire aussi nécessité de restreindre, concèdent les quatre. « S’il y a une règlementation, c’est parce qu’il y a eu des recherches sur la reproduction, le but étant de continuer à en pêcher », donne comme exemple, Yoan Doucet, à propos de l’interdiction de pêcher du poulpe d’avril à mi-juin. Sur le sujet des restrictions, Michel Charpentier n’hésite pas à demander des actions plus fortes sur des zones coralliennes ou des herbiers, là où la biodiversité marine s’y retrouve souvent. « Préserver la biodiversité ne doit pas être vu comme une contrainte, mais comme une chance », défend-il.
Évidemment, quand on parle de biodiversité marine, on pense forcément aux animaux bien connus à Mayotte, baleines à bosse, tortues, dauphins, dugongs. David Lorieux rappelle ainsi que 25 espèces de mammifères marins cohabitent dans la zone sur une centaine connue dans le monde. « On en a un quart. Pour un si petit territoire comme Mayotte, c’est énorme », fait-il remarquer. Parmi ces mammifères, deux font l’objet de plans nationaux d’action (PNA), l’un en cours pour les dugongs, l’autre à venir pour les tortues.
Pour ces dernières, les quatre intervenants ont rappelé à quel point il est important de lutter contre leur braconnage, ainsi que la surpêche pratiquée dans les 74 000 km² de Zone économique exclusive (ZEE) de Mayotte.
L’article est à retrouver en intégralité dès maintenant sur le site environnement.yt.
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