Actualités : Jeudi 29 octobre 2020
Pourvoi en Cassation de l’ancien conseiller politique et juridique du président Jovenel Moïse, Me Reynold Georges, contre le rejet par le tribunal des référés de son action contre les décrets et les arrêtés, qu’il qualifie de criminels, récemment pris par le chef de l’État.
Il informe avoir signifié son action au président Moïse ainsi qu’à certaines ambassades qui, dit-il, ont l’habitude d’interférer dans les affaires internes du pays.
En conférence de presse, Me Georges a demandé une minute de recueillement en mémoire, dit-il, de toutes les victimes du régime Tèt Kale. Il a entre autres cité le bâtonnier Monferrier Dorval, l’étudiant de l’UEH (Université d’État d’Haïti), Grégory Saint-Hilaire et le garde du corps du sénateur Youri Latortue, Elias Erick Diogène.
Se montrant très critique envers le pouvoir Tèt Kale pour sa façon de diriger le pays, Me Georges exige la démission du président Jovenel Moïse pour « violation de la Constitution ».
L’ancien sénateur Yvon Feuillé déplore la division qui ronge actuellement l’opposition, tout en reconnaissant que dans toute organisation il peut y avoir des mésententes.
M. Feuillé appelle les membres de l’opposition à faire preuve de tolérance en vue, dit-il, de mener à bien la lutte en faveur du départ du président Jovenel Moïse, au plus tard le 7 février 2021.
Comme ils l’avaient annoncé, plusieurs contractuels du Ministère des affaires sociales et du travail, ont pratiquement squattérisé le local du MAST, y accomplissant des tâches domestiques ordinaires.
Nous n’avons nulle part où aller, ont fait savoir ces contractuels, pour expliquer leur geste. Ils réclament le paiement d’au moins 18 mois d’arriérées de salaire.
Très critiques envers la ministre des affaires sociales Nicole Yolette Altidor, les protestataires ont appelé le chef de l’État à prendre des mesures pour satisfaire leurs revendications dans le meilleur délai.
Radio Kiskeya a appris la nouvelle du décès, le 11 octobre dernier aux États-Unis, du maestro émérite de l’Orchestre Philharmonique Sainte-Trinité, Julio Racine, .
Le père David César, qui dirige cet orchestre, informe que les funérailles du maestro Racine, qu’il présente comme son mentor et son conseiller, ont déjà eu lieu.
Il annonce l’organisation, le dimanche 8 novembre, d’une cérémonie à la chapelle Saint-Louis de Gonzague, pour rendre hommage au défunt maestro.
Le coordonnateur général du Collectif 4 décembre, Jean Robert Argant, soutient que les conditions ne sont pas actuellement réunies pour organiser des élections dans le pays.
Il faut que les haïtiens puissent être en situation de participer massivement aux prochaines joutes, a-t-il dit. Il en a profité pour déplorer la situation difficile à laquelle le pays est confronté.
Par ailleurs, le coordonnateur général du collectif 4 décembre, plaide en faveur de ce qu’il appelle une transition fondatrice de l’État-Nation. Celui ou celle qui aura à gérer cette transition, après le départ du président Jovenel Moïse, doit être un patriote intègre, honnête et compétent.
La transition doit avoir comme mission la réalisation du dialogue entre les différents secteurs de la vie nationale pour l’adoption d’une nouvelle constitution et l’organisation des prochaines élections.
À l’initiative de l’organisation dénommée INIBAZM, un sit-in a été organisé jeudi devant le bâtiment logeant le Conseil Électoral Provisoire (CEP) pour réclamer la dissolution du CEP mis en place par le président Jovenel Moïse.
Nous n’irons pas aux élections avec ce CEP, ont fait savoir les protestataires, dénonçant le caractère, disent-ils, illégal de ce qu’ils appellent « le collège électoral de Jovenel Moïse ».
Les funérailles de l’agent de l’Unité de Sécurité Générale du Palais National (USGPN), Jean Rosener Glézil, abattu dans la nuit du 14 au 15 octobre dernier dans un hôtel à Delmas, lors d’une opération policière, ont eu lieu jeudi en stricte intimité.
Le coordonnateur général du SPNH-17, Jean Elder Lundi, affirme que le défunt était un proche du syndicat de la PNH et c’est pour cela, dit-il, qu’il a été exécuté.
Il continue de réclamer la démission du directeur général de l’institution policière, Rameau Normil, qui, soutient-il, était présent sur les lieux lors de l’opération ayant conduit à la mort de l’agent Glézil.
Le Ministère de la planification et de la coopération externe a lancé jeudi, dans un hôtel à Juvénat, l’initiative Spotlight qui vise à combattre les violences faites aux femmes et aux petites filles.
La cérémonie s’est déroulée en présence, entre autres, de la représentante du secrétaire général de l’ONU en Haïti, Helen M. La Lime, du ministre de l’éducation nationale du gouvernement de facto, Pierre Josué Agénor Cadet, du ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales Audain Fils Bernadel et de la secrétaire d’État à l’intégration des personnes handicapées, Soinette Désir.
Le premier ministre Joseph Jouthe, qui est également titulaire du MPCE et qui s’est présenté comme un féministe, affirme que son gouvernement ne tolèrera aucune forme de violence contre les femmes.
Il qualifie de comportement honteux l’attitude des hommes qui se montrent violents envers les femmes.
La ministre à la condition féminine, Marie Ghislaine Mompremier, a souligné que le programme Spotlight Haïti, est le fruit d’un partenariat mondial lancé dans le but d’éliminer, d’ici à 2030, toute forme de violence envers les femmes.
Ce programme, précise-t-elle, prévoit d’assister les femmes victimes de violences sexistes.
Pour sa part, le coordonnateur-résident de l’ONU en Haïti, Bruno Lemarquis, soutient que la problématique de la violence basée sur le genre, constitue un sujet de préoccupation pour l’Organisation des Nations Unies.
L’initiative Spotlight est un bel exemple du multilatéralisme contre les violences faites aux femmes, a-t-il précisé.
Le directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains, Pierre Espérance, et le responsable du Bureau des Avocats Internationaux (BAI), Me Mario Joseph, ont visité jeudi le Parquet des Gonaïves pour s’enquérir de l’état d’avancement du dossier du massacre de Raboteau.
Ils voulaient s’entretenir avec le commissaire du gouvernement Sénard Gasius, mais cette rencontre n’a pas pu avoir lieu, a indiqué Pierre Espérance.