Actualités : Vendredi 30 octobre 2020

Actualités : Vendredi 30 octobre 2020

- Mise sur pied par le président Jovenel Moïse d’un Comité consultatif dit indépendant pour l’élaboration d’une nouvelle Constitution. La cérémonie d’investiture s’est déroulée vendredi au Palais National.

Le comité est dirigé par l’ancien président provisoire, Boniface Alexandre, et comprend l’ancien lieutenant-général Hérard Abraham, Me Mona Jean, Louis Naud et Jean Emmanuel St-Eloi.

Dans son allocution de circonstance, le président du comité, Boniface Alexandre, a remercié le chef de l’État pour la confiance placée en lui.

Il a promis d’accomplir un travail technique et impartial, soulignant que la Constitution de 1987 est responsable des difficultés auxquelles le pays est confronté.

Pour sa part, le président Jovenel Moïse a de nouveau assuré qu’il ne compte pas bénéficier de la nouvelle Constitution en se portant candidat aux prochaines compétitions électorales. Il a fait l’éloge des personnalités qui composent le comité consultatif, affirmant que le pays n’oubliera jamais les sacrifices qu’ils auront consentis pour sortir le pays de l’instabilité et des divisions qui le rongent à cause, dit-il, de la Constitution de 1987 (sur laquelle il avait pourtant prêté serment).

La nouvelle Constitution, affirme-t-il, permettra aux trois pouvoirs de mieux accomplir leur mission, sans interférence.

Le comité consultatif pourra se faire aider d’experts dans le cadre de la rédaction de la nouvelle Constitution qui doit, a-t-il dit, conserver les acquis démocratiques contenus dans celle actuellement en vigueur.

Par ailleurs, Jovenel Moïse appelle les autorités judiciaires et policières à faire la lumière sur l’assassinat du bâtonnier Monferrier Dorval dans le meilleur délai. Il laisse entendre que si le professeur Dorval était encore en vie, il serait membre du comité consultatif.

Jovenel Moïse a promis de ne pas interférer dans le travail des conseillers électoraux et du comité consultatif sur la nouvelle Constitution. Il a aussi promis d’organiser de bonnes élections.

La cérémonie d’installation s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités dont des membres du gouvernement, du Conseil Électoral Provisoire contesté, du directeur général a.i de la Police Nationale d’Haïti, Rameau Normil et du commandant en chef a.i des Forces Armées d’Haïti, le Lieutenant-général Jodel Lessage. Le premier ministre Joseph Jouthe n’a pas participé à la cérémonie.

- Le responsable du Conseil Haïtien des Acteurs Non Étatiques (CONAHNE), Édouard Paultre, dénonce la façon dont le président Jovenel Moïse gère le pays.

Dans une interview accordée vendredi à Radio Kiskeya, M. Paultre a rejeté la démarche du chef de l’État visant à doter le pays d’une nouvelle Constitution et la mise en place du Conseil Électoral.

Le président Moïse oeuvre à enfoncer davantage le pays dans la crise, estime Édouard Paultre. Il déplore également les divisions qui rongent actuellement l’opposition.

Le palais national alimente cette division, croit savoir M. Paultre qui affirme que c’est au peuple que revient le dernier mot.

- L’activiste politique pro-gouvernemental Rosemond Jean a salué la décision, selon lui, de certains leaders de l’opposition d’accepter de dialoguer avec le président Jovenel Moïse en vue de stabiliser le pays.

Il dénonce toutefois l’attitude du premier ministre Joseph Jouthe qui, selon lui, convoite le fauteuil présidentiel tout en continuant d’ignorer les militants proches du président Moïse.

- L’édition KOPIVIT L’Action Sociale a organisé une journée porte-ouverte vendredi dans le cadre de la célébration du mois de la langue et de la culture créoles.

Une conférence-débat et une exposition d’ouvrages écrits en créole ont également eu lieu dans le cadre de cette journée d’activités autour du thème : « Viv Liv Kreyòl ».

L’académicien Gérard Marie Tardieu, qui dirige l’édition KOPIVIT, plaide en faveur de l’utilisation du créole dans l’enseignement en vue, dit-il, de faciliter l’apprentissage des enfants et leur donner les mêmes chances de réussite.

- A la veille du Jour de la Toussaint, les responsables du cimetière de Port-au-Prince ne sont pas certains de pouvoir organiser les activités habituelles, les 1er et 2 novembre.

L’un des responsables du Cimetière de Port-au-Prince, Perrier Wilson, et le directeur Raymond Valsaint, informent avoir néanmoins pris des mesures pour garantir la sécurité des visiteurs.

- Le parti Résistance Nationale Contre la Pauvreté (RENACOP) a clôturé vendredi une session de formation à l’intention de ses coordonnateurs départementaux responsables de la filière « Environnement et agriculture ».

Son président, Jean René Thomas, soutient que cette formation, qui a duré six mois, devrait permettre aux membres du parti de sensibiliser tout un chacun sur la nécessité de protéger l’environnement.

M. Thomas a aussi plaidé en faveur de la mise sur pied d’un gouvernement de transition au terme du mandat du président Jovenel Moïse le 7 février 2021.

L’agronome Jean André Victor qui intervenait autour du thème : « Les stratégies de lutte contre la dégradation de l’environnement pour un développement durable et l’augmentation de la production agricole en Haïti », a souligné qu’il est pratiquement impossible de développer l’agriculture sans la participation des paysans.

- La Fondation Je Klere salue la décision du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) d’éjecter du système judiciaire, certains juges corrompus. Il s’agit, selon la directrice exécutive de la FJKL, Marie Yolène Gilles, d’un signal fort lancé dans le cadre de la lutte visant à nettoyer le système judiciaire.

La militante des droits humains soutient que les juges qui ont été mis à l’écart devraient être poursuivis en justice pour avoir commis des actes répréhensibles.

Madame Gilles invite le CSPJ à poursuivre ce travail d’épuration du système judiciaire.

- Le directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), Pierre Espérance, qui a visité jeudi le palais de justice des Gonaïves, dans le département de l’Artibonite, déplore que seulement 15 juges et 5 juges d’instruction travaillent dans la juridiction des Gonaïves. Le militant des droits humains souligne que cela facilite la persistance du phénomène de détention préventive prolongée.

Il fait aussi état de problèmes logistiques qui empêchent au tribunal de fonctionner dans des conditions optimales.

Source : http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article11059

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