Ce que la psychanalyse nous apprend de la pensée « décoloniale » et « intersectionnelle »

— Par Sabine Prokhoris —

Psychanalyste et philosophe, elle est l’auteur notamment de Au bon plaisir des « docteurs graves » – À Propos de Judith Butler (Puf, 2017)

Sabine Prokhoris revient sur la polémique qui a opposé des psychanalystes sur la pensée « décoloniale ». Pour elle, cette mouvance mène à une impasse identitaire.

Une vive controverse a opposé ces dernières semaines, par tribunes interposées, un collectif de psychanalystes, et « plus de 150 psys et intellectuels » au sujet de la mouvance intellectuelle dite « décoloniale », et des formes d’analyse militantes qui se revendiquent de l’intersectionnalité. Ces dernières, qui ambitionnent de décrire « l’intersection de genre, de culture, d’ethnicité, de classe », et d’examiner « le croisement des rapports de domination sans les hiérarchiser » (selon l’argument du colloque « Psychanalyse, études de genre, études postcoloniales » organisé en décembre 2018 à Paris VII par certains des signataires de la réponse au collectif psy), semblent néanmoins subordonner l’ensemble de ces rapports à la question de la « colonialité ».

Lire Plus =>

Source : http://www.madinin-art.net/

???? Détendez-vous !

Levez les pieds et laissez-nous faire le travail pour vous. Inscrivez-vous pour recevoir les dernières actualités directement dans votre boîte de réception.

Nous ne vous enverrons jamais de spam ni ne partagerons votre adresse électronique.
Consultez notre politique de confidentialité.

Publications similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *