Chirac: les arts premiers, oui ; les langues régionales, non. L’ancien président était à la fois un sincère défenseur des cultures du monde et un adversaire résolu des langues minoritaires en France.

C’est le propre des périodes de deuil : lorsqu’une personnalité qui a marqué son époque disparaît, les Français sont saisis d’une émotion collective et se souviennent surtout de ses qualités. Jacques Chirac ne déroge pas à la règle, qui croule sous les éloges. Et s’il est un domaine où l’ancien chef de l’Etat fait l’unanimité, c’est bien son ouverture aux autres cultures. A ceci près… qu’il n’appliqua jamais ce beau principe en France.