Didier Robert annonce un redéploiement du prêt rebond en direction des petits commerçants et artisans
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« C’est maintenant qu’il faut agir. Dès la prochaine commission permanente, nous allons pouvoir voter la relance du dispositif du Prêt rebond en partenariat avec la Banque Publique d’Investissement (BPI). La Région doit immédiatement soutenir cette reprise qui reste malgré tout incertaine pour de nombreuses entreprises », a déclaré Didier Robert.
La collectivité a annoncé le maintien du dispositif d’aides auprès des commerces de proximité et des bourgs des hauts, « grâce à l’effet levier du plan de relance régional, nous pourrons renforcer ces aides d’urgence. Nous réfléchissons aussi à la mise en place d’un nouvel outil qui permettra d’abonder différemment en direction des TPE ».
Selon Alain Akbaraly, Vice-président de la Fédération française, « nous interpellons la Région car nous souhaitons que le commerce fasse partie intégrante du Plan de relance régional. Au même titre que le tourisme, l’hôtellerie ou encore le BTP. Avec le couvre-feu et la fermeture des restaurants par exemple, les consommateurs désertent les centre-villes dès 15 heures. Rares sont les artisans commerçants qui peuvent aujourd’hui faire une journée complète ».
Les représentants de la Fédération française ont également alerté le Président de région sur l’impact du e-commerce et de la continuité territoriale sur leur chiffre d’affaires. Toujours selon Alain Akbaraly, « les consommateurs se rendent de plus en plus souvent en Métropole, et y effectuent les achats qu’ils ne feront plus par la suite, dans nos commerces du centre-ville. Notre manque à gagner est de plus en plus important ». Didier Robert a annoncé que la collectivité allait « mettre en place une série de mesures d’aides directes aux entreprises pour compenser ces pertes précises d’activité. Très concrètement, nous allons mobiliser une enveloppe issue du ‘FSE Surcout’. »
Les membres du FFAC ont sollicité une aide régionale afin notamment d’accompagner et de soutenir les TPE en grande difficulté, « certains dirigeants se retrouvent démunis devant les tribunaux de commerce. Ils n’ont aucun soutien administratif ou logistique ». A ce titre et dans un premier temps, les frais de fonctionnement de la fédération (loyer et création d’un emploi) pourront être pris en charge par la collectivité. Une proposition en ce sens sera inscrite à l’ordre du jour d’une autre commission permanente avant la fin du mois de mai.
Enfin, la fédération souhaite la mise en place d’un comité de pilotage composé notamment de la Préfecture et de la Région Réunion afin d’impulser un dialogue de proximité avec les autres acteurs économiques, les représentants des petites structures et l’ensemble des acteurs pour la prévention des faillites (les greffes, les tribunaux, le procureur, les chambres consulaires etc.).
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