EDITO – Ne doit rester que le meilleur


Tahiti le 9 mars 2025. Il y a des anniversaires qui se fêtent, permettent de se replonger dans certaines années heureuses, dans certaines naissances… Et puis il y a ces anniversaires qui nous renvoient à la figure certaines bribes du passé, proche ou lointain qu’il est toujours difficile de regarder.
Il y a cinq ans presque jour pour jour, le premier cas de Covid était décelé en Polynésie française. Le 11 mars 2020, le Fenua passait en phase 1 de la vigilance sanitaire. “Le dispositif permet de mobiliser l’ensemble des secteurs stratégiques (santé, éducation, économie, transports, énergie) pour faire face à la crise dans toutes ses dimensions. Les mesures barrières efficaces qui ont été mises en place, sont bien sûr maintenues et pourront, à tout moment, être renforcées en fonction de l’évolution de la situation”, prévenait le tout premier communiqué État-Pays sur cette crise qui frappera durement le monde pendant plus de trois ans.
La population s’apprêtait alors à se familiariser avec un nouveau vocabulaire, de nouvelles routines. “Cluster”, “gestes barrières”, “masque”, “gel hydroalcoolique”, “confinement”, “test PCR”, “pass sanitaire”.
Des experts de tout, de rien, des médecins malgré eux, des charlatans se mêlaient à la cohorte des voix qui tentaient de sensibiliser face à l’incompréhension, la peur, l’alarmisme tout autant que le je-m’en-foutisme.
Il devait y avoir un avant, et un après. Les choses devaient changer.
Mais les hommes sont restés des hommes. Les cons sont restés des cons. L’insensé qui conseillait de s’injecter de l’eau de javel est même revenu au pouvoir aux États-Unis, porté par sa cohorte de révisionnistes en tous genres.
Cinq ans se sont écoulés depuis le “nous sommes en guerre” d’Emmanuel Macron et le “nous entrons dans une nouvelle ère” prononcé par ce même président cette semaine au sujet des prises de position de Trump et de Poutine. À croire qu’il faut un ennemi à l’homme, sinon il s’ennuie.
Alors on garde le sourire ? Évidemment qu’on doit le garder. Parce que les gens de bien le sont restés eux aussi. Parce que la solidarité qui s’est exprimée pendant ces années sombres n’a pas été vaine et parce que nous sommes mortels, putrescibles et compostables, contrairement aux idées.
Pourvu que les meilleures soient gardées.
Il y a cinq ans presque jour pour jour, le premier cas de Covid était décelé en Polynésie française. Le 11 mars 2020, le Fenua passait en phase 1 de la vigilance sanitaire. “Le dispositif permet de mobiliser l’ensemble des secteurs stratégiques (santé, éducation, économie, transports, énergie) pour faire face à la crise dans toutes ses dimensions. Les mesures barrières efficaces qui ont été mises en place, sont bien sûr maintenues et pourront, à tout moment, être renforcées en fonction de l’évolution de la situation”, prévenait le tout premier communiqué État-Pays sur cette crise qui frappera durement le monde pendant plus de trois ans.
La population s’apprêtait alors à se familiariser avec un nouveau vocabulaire, de nouvelles routines. “Cluster”, “gestes barrières”, “masque”, “gel hydroalcoolique”, “confinement”, “test PCR”, “pass sanitaire”.
Des experts de tout, de rien, des médecins malgré eux, des charlatans se mêlaient à la cohorte des voix qui tentaient de sensibiliser face à l’incompréhension, la peur, l’alarmisme tout autant que le je-m’en-foutisme.
Il devait y avoir un avant, et un après. Les choses devaient changer.
Mais les hommes sont restés des hommes. Les cons sont restés des cons. L’insensé qui conseillait de s’injecter de l’eau de javel est même revenu au pouvoir aux États-Unis, porté par sa cohorte de révisionnistes en tous genres.
Cinq ans se sont écoulés depuis le “nous sommes en guerre” d’Emmanuel Macron et le “nous entrons dans une nouvelle ère” prononcé par ce même président cette semaine au sujet des prises de position de Trump et de Poutine. À croire qu’il faut un ennemi à l’homme, sinon il s’ennuie.
Alors on garde le sourire ? Évidemment qu’on doit le garder. Parce que les gens de bien le sont restés eux aussi. Parce que la solidarité qui s’est exprimée pendant ces années sombres n’a pas été vaine et parce que nous sommes mortels, putrescibles et compostables, contrairement aux idées.
Pourvu que les meilleures soient gardées.
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Source : https://www.tahiti-infos.com/EDITO-Ne-doit-rester-que-le-meilleur_a229269.html
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