Éducation : des dysfonctionnements et des solutions
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Le calendrier scolaire, le dialogue social, l’école inclusive, la gestion des remplacements, la formation continue, les conditions de travail et le sujet récurrent concernant l’océanisation des cadres sont les thématiques abordés par l’Unsa Éducation avec le nouveau ministre en charge, Rony Teriipaia. “Des sujets qui nous tiennent à cœur” et pour lesquels il est « important » d’échanger a plaidé la syndicaliste Titaua Vie.
Thierry Barrère précise qu’en 2017, un état des lieux des normes électriques et amiante des établissements scolaires du fenua avait été réalisé, sans être “suivi de faits et que chaque établissement a dû faire plus ou moins en fonction des rapports”. La dangerosité est pour l’instant “maîtrisée mais il y a quelques risques”, estime-t-il, surtout dans les îles éloignées et aux îles Sous-le-vent.
Le syndicat reconnait qu’une telle modification du calendrier scolaire est une décision à prendre “en concertation” avec tous les acteurs concernés, parents et personnel. “On ne voudrait pas imposer les choses.” L’Unsa propose de mettre en place une enquête “auprès de la communauté éducative” afin de recueillir les avis. Reste, qu’en l’état actuel, il est “très compliqué” pour le personnel enseignant de “ faire tenir les élèves pendant 55 minutes sur leur chaise”, en saison chaude, surtout lorsque les bâtiments ont été construits “en dépit du bon sens par rapport à l’orientation du vent”.
L’Unsa a également observé en présence du nouveau ministre que “l’école inclusive, n’est pas si inclusive que cela puisqu’il n’y a pas les moyens”. Le manque de personnel “spécialisé” est énorme et les enseignants sont en demande de formations sur la manière d’accueillir ce public “qui aura besoin d’une attention particulière”.
La gestion du remplacement du personnel enseignant absent a aussi été abordé. Le syndicat reconnaît que la tâche est compliquée au vu de l’étendue du fenua. Mais il pointe du doigt la lourdeur administrative. “Le temps qu’on nomme quelqu’un la personne arrive pour deux ou trois jours, alors que le remplacement était pour deux semaines”, insiste Thierry Barrère qui compte sur une accélération des procédures “pour le bénéfice des élèves”.
Pour le syndicat ces remplacements peuvent se faire en interne, mais doivent être de courte durée : “Il y a la possibilité de trouver des professeurs qui sont volontaires pour faire des heures supplémentaires pour pallier ces absences, mais ce n’est que temporaire.”
Source : https://www.tahiti-infos.com/Education-des-dysfonctionnements-et-des-solutions_a217363.html
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