Le président de la République est l’invité du 20h00 de TF1 (22h00 heure locale).
Le président de la République a annoncé avoir confirmé son soutien à l’Ukraine avec la livraison de missiles de défense mais aussi la mise en place de formations des militaires ukrainiens notamment pour réparer le matériel déjà livré par la France. Des pilotes de chasse seront aussi formés en partenariat avec d’autres pays.
Il a par ailleurs assuré qu’il y avait deux limites à l’aide apportée à l’Ukraine : ne pas attaquer la Russie et ne pas impacter la capacité de la France à se défendre.
“Nous avons créé plus d’emplois que nos voisins”, assure-t-il. “La France perd 600 sites industriels entre 2008 et 2017. Depuis 2017, nous en avons recréé 300. L’objectif est d’effacer les effets de la crise d’ici la fin du quinquennat“, annonce le Président.
“Nous avons d’abord un problème de formation, c’est pour ça que nous investissons sur la formation de chômeurs de longue durée“, lance-t-il.
Emmanuel Macron évoque les difficultés autour de l’accès à l’emploi : “avoir un logement adapté, avoir une solution de garde“, liste le Président.
“Nous allons soumettre un texte sur le partage de la valeur. Il y a le salaire, la prime exceptionnelle, l’intéressement ou entrer au capital de l’entreprise. Tout ça, c’est ce qu’on doit améliorer dans notre pays“, déclare Emmanuel Macron.
“On doit mieux gagner sa vie quand on travaille“, conclut-il.
“Les entreprises doivent animer le dialogue social de manière harmonieuse pour rester attractives et garder les talents“, demande le Président.
Emmanuel Macron annonce aussi 2 milliards d’euros de baisse d’impôts (charges, taxes, etc.) qui concernera les classes moyennes.
“Des gens se privent, baissent la taille du caddie. Donc, on a agit avec des boucliers“, rappelle-t-il avant d’annoncer, “on pourra le prolonger et on va rouvrir les négociations et notamment mettre la pression sur les grands groupes s’ils jouent sur les marges.”
“On ne veut pas de marges exceptionnelles. S’ils gagnent plus, qu’ils nous aident à faire baisser les prix”, poursuit-il.
“Les grands groupes de l’agro-alimentaire ont rapidement répercuté les hausses mais plus lentement les baisses. On va leur demander de faire baisser les prix plus vite“, affirme-t-il.
“Personne ne veut travailler plus longtemps, cette réforme est impopulaire“, concède Emmanuel Macron. Interpellé par Gilles Bouleau qui lui a rappelé que le président avait en 2019 affirmé qu’il ne toucherait pas à l’âge de la retraite, il répond : “Entre temps, il y a eu une pandémie, une guerre en Europe. Et là, on me dit qu’il y a un déficit !”
Il explique qu’il faut alors repousser l’âge de partir à la retraite : “On doit équilibrer notre système de retraite. On l’équilibre, on va augmenter les petites pensions. On ne va pas augmenter les cotisations.” Il ajoute : “Elle est nécessaire parce qu’elle crée plus de richesses.”
Gilles Bouleau a interrogé Emmanuel Macron “Si je méprisais les Français, je ne parlerais pas à l’intelligence collective, je penserai à ma pomme ! J’ai toujours dit aux Français ce que je pensais, je suis toujours parti au contact. Je suis toujours dur au mal, mais ‘méprisant’, je le récuse“, déclare-t-il.