S’il ne convient pas ici de parler de “percée”, aucun candidat n’ayant fait un résultat suffisant pour être qualifié au deuxième tour, toutes les circonscriptions sont concernées par cet effet. C’est sur la troisième que la progression est la plus forte, puisque le score bondit de plus de 4 points, passant de 2,93 (Corinne Suzanne) à 7,02% (Jean-Hugues Lebian), là où les électeurs du Tampon et de Saint-Louis avaient eux aussi voté en masse pour l’extrême-droite.
Par ailleurs, une hausse assez marquée est observée sur les quatrième et cinquième circonscription, où l’augmentation est supérieure à trois points, avec des taux passant respectivement de 3 (Marie-Luce Clain) à 6,43% (Philippe Ganthy) et de 2,56 (Joseph Damour) à 5,92% (Marie-Luce Brasier-Clain). Dans cette dernière circonscription figurent d’ailleurs la Plaine des Palmistes et Saint-Benoît, communes qui avaient plébiscité Marine Le Pen lors des présidentielles. Une augmentation de plus de deux points est aussi à relever sur les circonscriptions 2 et 3. L’effet est moins marqué sur la première et la septième.
Des scores relativement modestes par rapport à ce qu’escomptaient les responsables locaux.