Il frappe sa compagne, casse la jambe de son fils et va y réfléchir 1 an à Domenjod

Malheureusement, leur fils de 4 ans est derrière elle et la jambe du petit casse sous le poids de sa maman. La mère aura une ITT de 4 jours et le petit, une ITT de 60 jours. Devant le tribunal, Gildas.L tente de se défendre avec ses armes et affirme avec force qu’il n’aurait jamais touché son fils. “Je ne vais pas taper mon propre sang”, répète-t-il à plusieurs reprises. Ses dires sont corroborés par le témoignage de la fille de sa compagne ainsi que la mère de celle-ci. En revanche, il apparaît qu’il a bien porté plusieurs coups de pied à sa compagne.
S’exprimant avec beaucoup de difficultés, Gildas.L reconnaît en effet avoir poussé sa compagne, mais réfute les coups de pieds. “Jamais j’aurais frappé mon fils, ça lé menter, elle est tombée dessus”, dit-il à la présidente ajoutant “des fois elle me bat aussi”. Avec 4 mentions à son casier ainsi qu’un suivi psychologique en cours, la procureure peine à croire sa version des faits : “Dans les cas de violences, il y a souvent des déclarations contradictoires, toutefois, les éléments concordent. Il reconnaît avoir poussé madame, ce sont des faits graves, la question que je me pose, c’est pourquoi il en voulait tant à madame”. Elle requiert une peine de 6 mois de prison, la révocation de son précédent sursis et demande le maintien en détention.
La partie civile, de son coté, estime que les faits sont graves et demande une interdiction de contact pour la maman et son enfant. L’avocate de Gildas.L est lucide, “il sait qu’il va avoir une condamnation, mais il veut surtout que l’on comprenne que son fils n’était absolument pas visé. Jamais il n’a porté la main sur son fils, c’est important pour lui”, plaide la défense qui demande une peine aménagée.
Le tribunal reconnaît Gildas.L coupable de violences sur sa compagne et sur son fils. En effet, la présidente considère que s’il n’avait pas provoqué la chute de celle-ci, leur fils n’aurait pas eu la jambe cassée. Il est donc condamné à 12 mois de prison dont 6 mois de sursis mise à l’épreuve, la révocation totale du sursis précédent de 6 mois et est maintenu en détention.