Impact des incendies en Indonésie sur le trafic aérien en Thaïlande
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Trois vols Bangkok-Hat Yai ont dû être retardés jeudi matin, a annoncé l’aéroport de Hat Yai, dans la province de Songkhla, dans l’extrême sud de la Thaïlande.
Un autre vol local a dû être détourné mercredi soir vers l’aéroport voisin de Surat Thani, en raison d’une trop mauvaise visibilité.
"Le facteur clef, c’est le vent. Il est fort au niveau des points chauds mais une fois en Thaïlande, les vents faiblissent et la fumée stagne", a expliqué à l’AFP Halem Jemarican, responsable des questions environnementales pour l’administration de la province de Songhkla.
L’agence indonésienne de gestion des catastrophes avait reconnu lundi que la situation était loin d’être sous contrôle. Les données satellites ont montré qu’il restait plus de 1.500 "points chauds", des zones qui brûlent et où les conditions sont favorables au déclenchement des incendies.
Début octobre déjà, plusieurs avions remplis de touristes se rendant sur les plages du sud de la Thaïlande n’avaient pu atterrir à cause de la fumée envahissant le ciel d’Asie du sud-est, en raison des feux de forêts persistants en Indonésie.
L’île touristique de Phuket, mais aussi celle de Koh Samui avaient été touchées, certains touristes allant jusqu’à porter des masques sur la plage à Phuket. Cette fois-ci les fumées restent plus localisées.
Ces incendies ont débuté il y a plusieurs mois dans les provinces indonésiennes de Sumatra et Kalimantan, où la culture de palmiers à huile se développe. Ils ont entraîné des infections respiratoires pour des dizaines de milliers de personnes, des fermetures temporaires d’écoles et des perturbations du trafic aérien en Indonésie.
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