Journée mondiale des lépreux : festivités pour les 100 ans du village d’Orofara
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Après les chants d’accueil, les responsables présents ont visité les lieux, avec comme guides les personnes habitant Orofara elles-mêmes. A cette occasion, Béatrice CHANSIN a fait le point sur les actions entreprises par les services de santé pour combattre cette maladie et pour traiter au mieux les personnes atteintes par la lèpre.
La Ministre de la Santé a rappelé que la lèpre est une maladie bactérienne curable, à déclaration obligatoire en Polynésie française depuis février 1911. Le programme de contrôle de la lèpre est basé principalement sur le traitement des nouveaux cas par des antibiotiques spécifiques, pendant une période allant de 6 mois à 2 ans, et le dépistage des sujets en contact avec les cas déclarés.
Le nombre de nouveaux cas détectés en Polynésie française fin décembre 2013 est de seulement deux personnes, deux hommes âgés de 34 ans et de 65 ans. La prévalence de cette maladie en Polynésie française reste toujours au-dessous du seuil d’élimination fixé par l’OMS (Organisation mondiale de la santé), avec des indicateurs concernant cette maladie en Polynésie qui restent stables depuis 1991.
En 2013, ainsi 9 personnes seulement étaient en traitement en Polynésie contre 19 en 2011, avec une tendance à la baisse au cours de ces 5 dernières années. Le risque de détection tardive reste toutefois réel, avec potentiellement des stades avancés et, donc des infirmités déjà constituées, au moment du diagnostic.
Le dépistage dans l’entourage des patients est efficace, mais il faut aussi prendre en compte le délai, parfois long, d’incubation de la lèpre. La vigilance de la population et des professionnels de santé doit donc être maintenue.
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