— Par Marie Andrée Ciprut —
Il est noté dans le Talmud, texte sacré juif (IIe – VIe siècle), que :
« La femme est sortie de la côte de l’homme, non de ses pieds pour être son paillasson, ni de sa tête pour lui être supérieure, mais de son flanc pour être son égale, juste au-dessous du bras pour être protégée et à côté de son cœur pour être aimée. »
Averroès, le sage philosophe islamique soutient au XIIe siècle que :
« Les femmes ont les mêmes fins dernières que les hommes […] Le Coran ne distingue qu’entre ceux, hommes ou femmes, qui cherchent la Loi de Dieu et ceux qui ne s’en soucient pas. Il n’y a pas de hiérarchie entre les êtres humains. »
Toute femme est une Ariane, à la fois héroïne et victime, qui déroule un fil capable de la conduire vers l’indépendance. Dans les sociétés actuelles façonnées par les hommes, c’est à elle de débusquer ce fil et de le suivre pour ne pas se perdre dans le labyrinthe de sa vie, de vaincre ses limitations imaginaires afin de lutter contre les règles sociales qui l’empêchent de progresser.
Source : http://www.madinin-art.net/
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