Le budget à la Cirest voté : 43 millions d’euros consacrés à l’investissement
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Stabilité des taux d’imposition et hausse des investissements. Voici les grands axes du budget 2021 de la Cirest, voté ce samedi à la majorité par les élus de la communauté d’agglomération.
Budget : 43 millions en investissement et pas de hausse d’impôts
La section de fonctionnement du budget principal est principalement constituée des dépenses liées aux compétences de transport pour 15,6 millions d’euros (DSP sur le transport urbain et marchés publics pour le transport scolaire), à l’environnement pour 9,9 millions d’euros (marchés publics pour la collecte des déchets et à la lutte contre l’errance animale) et à l’insertion pour 884 000 € d’euros (formations collectives des ACI et marché d’accompagnement du PLIE).
Le premier poste de dépenses de fonctionnement de la collectivité demeure les charges à caractère général pour 28,8 millions d’euros (soit 40 % de la section de fonctionnement), qui enregistrent une augmentation de 4 % en 2021. Autre hausse enregistrée, celle concernant les charges de personnel, en hausse de 1,6 million d’euros (+ 18%), justifiée par la collectivité par la structuration du service GEMAPI mais aussi par le renforcement des effectifs de la Brigade intercommunale de l’environnement (BIE). Actuellement composée de 5 agents dont 4 ASVP, la BIE sera portée à 7 agents dès cette année, et à terme 10 ou 11 agents.
Concernant les impôts et les taxes, la première recette fiscale reste la TEOM (15.9 M€) avec une prévision d’évolution des bases de (+) 3%. Concernant les autres produits fiscaux, il s’agit principalement des produits issus de la fiscalité professionnelle unique (21.9 M€), du versement transport (7.5 M€), de la fraction de TVA transférée de l’Etat (6 M€) et de la taxe sur les carburants (917 k€).
Enfin, une bonne nouvelle pour les habitants du territoire Est, la Cirest maintiendra l’ensemble des taux de fiscalité à leur niveau antérieur. “La population souffre et paie déjà assez d’impôts. Aujourd’hui, nous avons les moyens de ne pas utiliser le levier fiscal pour concrétiser notre projet d’investissement”, maintient le patron de l’intercommunalité.
Au niveau de la section d’investissement et sur les opérations à venir cette année, les dépenses d’équipement brut s’élèvent à 20,3 millions d’euros et concerneront principalement les frais d’études, d’insertion et logiciels notamment pour l’élaboration du futur SCOT-Est, du Plan Climat Énergie Territorial (PCAET), du Programme d’actions pour la prévention contre les inondations (PAPI) ou encore sur le Pôle d’échanges de Salazie.
“La Cirest dispose de 9 budgets qui représentent l’ensemble des orientations budgétaires débattues le mois dernier”, indique Patrice Selly, président de la Cirest.
Un budget qui “concrétise la gratuité du transport scolaire annoncé il y a quelques semaines”, poursuit ce dernier et qui acte également la poursuite du TCSP de Saint-André, les travaux de réhabilitation du radier et de remise en état des digues de l’îlet Coco à Saint-Benoît ou encore la modernisation des zones d’activités.
Une grosse partie de ce budget consolidé, environ 17 millions d’euros, sera consacré à l’eau potable à travers des travaux de construction sur plusieurs usines de potabilisation à Saint-André, Bras-Panon, Salazie et ultérieurement Saint-Benoit.
Ce conseil communautaire a également été l’occasion pour Michel Vergoz de s’interroger sur les recettes d’exploitation au budget eau potable des communes ayant fait le choix de rester en régie (la sienne et celle de la Plaine-des-Palmistes) et celles qui sont passées en DSP (Bras-Panon, Saint-André, Saint-Benoit et Salazie). Les deux communes restées en régie ont bénéficié de 1,4 million d’euros de recettes d’exploitation contre 2,4 millions d’euros pour les quatre autres communes. “Pour un nombre d’habitants 10 fois supérieur, le périmètre DSP Eau Potable rapporte moins de deux fois de recettes d’exploitation que le périmètre régie”, note Michel Vergoz dans le rapport qui a circulé dans l’assemblée. Pour le maire de Sainte-Rose, le moment est venu de poser le débat sur un service de l’eau en régie intercommunale, à l’heure où certaines DSP s’achèvent.
“C’est une analyse qui va devoir être menée sur du long terme. C’est un choix qui en tout cas va impacter de manière très importante les finances de la collectivité mais nous prendrons le temps nécessaire d’échanger avec l’ensemble des partenaires concernés et principalement les maires de nos communes”, termine Patrice Selly.
Retour en vidéo sur les principaux enseignements de ce budget 2021:
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