Le premier Festival international de ’ukulele aura lieu du 7 au 11 avril
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Événement. Deux virtuoses hawaiiens du ‘ukulele sont invités et parraineront l’événement : Kris Fuchigami et Aidan James.
L’objectif de l’événement est de développer d’une part la pratique du ‘ukulele en Polynésie afin que jeunes et moins jeunes se réapproprient l’instrument et d’autre part, promouvoir la frappe traditionnelle voire le style polynésien au plan international.
Le programme
- Mardi 7 avril : Des masters classes gratuites de ‘ukulele données par nos invités d’honneur, Kris Fuchigami et Aidan James, au Conservatoire Artistique de la Polynésie française. Ces master-classes sont destinées aux joueurs déjà confirmés, qui pourront assister à des démonstrations de la part de nos invités et jouer avec eux pour en obtenir quelques conseils. Ces rendez vous sont ouverts au public dans la limite des places disponibles.
- 14h à 16h : master-classes destinée aux élèves du Conservatoire
- 17h à 19h : master-classes ouverte au public
Sur inscriptions au secrétariat du Conservatoire Artistique de Polynésie française
Renseignements au 40 50 14 14
- Mercredi 8 avril : des démonstrations gratuites dans la ville de Papeete afin de faire découvrir au public toutes les possibilités de cet instrument.
- 11h30 – 12h30 : Marché de Papeete
- 14h00 – 15h00 : La rue piétonne du centre Vaima
- 18h30 – 19h30 : Kiosque de la Place Vaiete
Renseignements au 40 544 544
- Vendredi 10 avril à 19h30 au Grand Théâtre : un concert réunissant nos virtuoses de Tahiti et de Hawaii agrémenté de prestations de chants, de danses, ou encore de jeunes élèves passionnés de ‘ukulele. Ce concert est la promesse d’une belle soirée et la démonstration qu’à Tahiti, le ‘ukulele est le fidèle compagnon d’un art de vivre… qu’on ait 7 ou 70 ans.
Tarif unique : 1 500 Fcfp
Vente des billets à Te Fare Tauhiti Nui – Maison de la Culture
Renseignements au 40 544 544 – FB Festival de Ukulele – Tahiti
Durant le concert et ce dès 18h, le hall du Grand théâtre accueillera une Expovente autour du ‘ukulele mise en place par le GIE Tahiti Tourisme et le Service de l’Artisanat.
- Samedi 11 avril de 15h à 18h à To’ata, le Festival s’achèvera sur une tentative de Record du monde Tahiti Ukulele. Porté par Tahiti Nui Télévision, cet événement ambitionne d’atteindre 2 500 participants, qui devront jouer pendant 5 minutes en harmonie la musique “Bora Bora e” ! L’accès est gratuit, à condition d’avoir un ‘ukulele… commencez à vous équiper, et à répéter ! Plus d’infos en cliquant ICI
En attendant que To’ata se remplisse, les joueurs pourront profiter d’animations menées par le Conservatoire, Aidan JAMES et Kris FUSHIGAMI.
A l’instar du concert au Grand Théâtre, le public aura le plaisir de retrouver l’Expovente autour du ‘ukulele mise en place par le GIE Tahiti Tourisme et le Service de l’Artisanat sur l’esplanade basse de To’ata. Ainsi, il sera toujours possible d’acheter un ‘ukulele sur place afin d’accéder à l’arène de To’ata et prendre part à la tentative de Record du Monde. Dans le cas contraire, les curieux et autres mélomanes ne seront pas en reste car l’esplanade basse de To’ata offrira également la possibilité de suivre, en direct, la tentative de Record grâce à l’écran géant qui y sera installé.
Le ukulele : un peu d’histoire… Un navire portugais du nom de “Ravenscrag” débarque à Honolulu le 23 août 1879. Ses passagers jouent d’un instrument qui intéresse immédiatement les Hawaiiens : le cavaquinho, une petite guitare portugaise à quatre cordes, appelée aussi braquinha au Portugal. D’après le Hawaiian Journal of History, il y avait à bord du bateau trois personnes qui connaissaient tout particulièrement le travail du bois et la fabrication des instruments : Augusto Dias, Jose do Espirito Santo et surtout Manuel Nunes qui ouvrit le premier magasin de ‘ukulele. L’instrument est rapidement adopté, en particulier grâce au soutien du roi Kalakaua qui en jouait et créa le “Royal Hawaiian Band”. Vers 1920, des marques de guitares réputées aux Etats Unis se lancent dans la fabrication du ‘ukulele et en assurent ainsi sa réputation et sa popularité. C’est le cas notamment de Martin qui développe des tailles différentes, désignées soprano, ténor et concert. Même en France, la ville de Mirecourt avec sa tradition en lutherie et ses luthiers s’initie à la fabrication de ‘ukulele. Dans les années 80, l’essor des orchestres kaina tels que les “Kaina Boys”, “Tamarii ‘Upa Nave” ou “Te Ava Piti” va donner un nouvel élan en imposant un nouveau type de ‘ukulele façonnés dans du bois importé et plus facile à travailler car déjà débité en planche (Kaori, Yaka, Salusalu,…), la caisse couverte aussi par du bois et des fils en nylon de pêche fluo doublés. Le ‘ukulele tahitien passe donc de 4 à 8 cordes et se vend jusque dans les rues de Papeete. De nos jours, de nombreux orchestres se produisent dans les rues de la ville ou places fréquentées. On constate parallèlement la présence de plus en plus importante d’écoles de ’ukulele au Heiva des écoles de ‘ori Tahiti, preuve d’un nouvel engouement pour cet instrument. Un engouement qui ne se limite d’ailleurs pas aux frontières de la Polynésie car aujourd’hui, fort est de constater que le ‘ukulele a conquis le Monde… comme en témoigne le nombre important d’orchestres de ‘ukulele – “the ‘ukulele orchestra of Great Britain”, “the Wellington international ‘ukulele orchestre”, “Rocky mountain ‘ukulele orchestra”, “‘ukulele christmas orchestra”, etc. – ou encore la vingtaine de festivals de ‘ukulele existant dans les capitales internationales. (source TFTN) |
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