[Les chroniques de tonton Jules] “Fariboles, foutaises et autres contes pharamineux”
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“Fariboles, foutaises et autres contes pharamineux”* Autrement dit : conneries en tout genre
Je vous fais ici profiter de ma manne personnelle. Que ceux qui ont l’humour en berne passent leur chemin : on ne peut dérider la planète contre son gré.
Trente secondes ? Soixante minutes ? P… de virus !
Le bon sens populaire, il n’y a que ça de vrai ! Et quand on débarque chez un gramoune malicieux, ça vaut son pesant de pommes-latanier.
Juste au début du déconfinement, une journaliste demandait à un de ces vieux farceurs s’il avait l’intention de respecter les règles de lavage des masques en tissu puisque justement, il en portait un. Elle aurait mieux fait de s’abstenir…
Grand sourire tranche-papaye, index boudiné sentencieux, gramoune lui a dit, sans aucun souci d’édulcorer ses paroles :
« Hein !… Mamzelle… Bande-na là, sat’ i gouverne là, sa i prend domoune po d’couillons, sa, non ? Zot i conné pas Créoles la fine allé l’école ? Zot i croi nous joué encore cochon vole ?… (Gramoune se laisse aller à une franche hilarité et explique 🙂 Zot la di et répété qui faut lave les mains pendant trente secondes po fé cour ‘spèce zaffair viris’ là. Et après i diaou i faut lave les masques en tissi pendant soixante minit’ à sais pas combien d’dégrés ? (Il jette un oeil perçant, bourré de malice, à la jeune journaliste totalement déboussolée, savoure ses effets et ajoute 🙂 In coup cé trente secondes, in’ aut’ coup c’est in démi-hèr ? A moinsse que somanké na dé-trois viris’ lé pas pareils alorsss’ ? »
Ce brave homme, que je vénère vous l’aurez compris, vient d’exprimer avec malice mais sans agressivité une opinion largement partagée : les spécialistes et savants qui nous gouvernent nous prennent pour des cons et je pèse mes mots.
Une autre prestation télévisée m’a bien amusé… On présentait un jeu vidéo conçu et réalisé à La Réunion par un habile créateur, montrant les différentes étapes de la vie de Jésus. Moi, qui n’ai jamais joué à aucun jeu vidéo (j’ai autre chose à foutre), je l’ai trouvé de haut niveau, c’est dire. Interrogeant des gens dans la rue pour savoir comment ils appréciaient ce jeu, il y eut un facétieux pour dire :
« Zézi i mars’ vite ! »
Hé, gars ! Il n’avait pas beaucoup de temps devant lui, ce pauvre charpentier.
(* Copyright approximatif Franquin)
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