Les entreprises d’outre-mer réagissent à la stratégie Lurel
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En Outre-mer, les entreprises vont devoir réfléchir à gagner en compétitivité sur des mécanismes existants. Sans allègement de charge.
Si le pacte de responsabilité fait débat en métropole sur les contreparties cédées par le patronat en échange du dialogue social, dans les Outre-mer, les choses sont claires : « il n’y aura en 2014 aucune baisse de charges », avait déclaré Victorin Lurel à l’Assemblée générale de la FEDOM (Fédération des entreprises d’Outremer).
En Outre-mer, on n’a pas de budget, mais on a des idées, semble être la ligne de conduite du ministre en incitant à « remettre à plat tous les dispositifs d’aide aux Outremer » dans une logique de chasse aux gaspi. « Pour le Ministre, il reviendrait donc aux entrepreneurs de faire œuvre d’imagination et de choisir comment rationaliser les aides existantes, de repenser les mécanismes, de savoir qui privilégier, qui sacrifier… » rapporte la FEDOM dans son dernier bulletin.
Il est vrai qu’un certain nombre d’aides sont parfois mal utilisées, voire déviées, et que, sans les supprimer, les réorienter vers des secteurs porteurs de développement du territoire pourrait être bénéfique.
En tout cas, les chefs d’entreprises ultramarines demandent « moins de charges plutôt que des aides » afin d’améliorer la compétitivité.
La lettre se conclut sur une citation de Raymond Aron en forme de conseil au ministre Lurel : « Le choix en politique n’est pas entre le bien et le mal, mais entre le préférable et le détestable. »
A.P-L.
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