Les nouveautés de la compagnie aérienne AIR CARAIBES, à partir de septembre 2024.
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Christine Ourmières-Widener, présidente directrice générale du pôle aérien du groupe Français Dubreuil qui regroupe Air Caraïbes et French Bee, est de passage en Martinique ce 29 août 2034.
Après une phase de transition de quatre mois aux côtés de Marc Rochet, Christine Ourmières-Widener a été nommée le 1er novembre 2023, présidente-directrice générale de la société Air Caraïbes, et présidente des sociétés Air Caraïbes Atlantique, French bee et Hi line Cargo.
” On a décidé d’élargir notre flotte. Que ce soit pour le régional. Donc, en ayant décidé l’acquisition de deux nouveaux appareils, ça veut dire des avions neufs. Donc, déjà, ça veut dire, c’est des turbopropulseurs des ATR, donc une empreinte carbone qui est adapté par rapport aux routes et qui est la meilleure pour ce type de route. Mais aussi, on a la réception d’un long-courrier, donc un 350 mille une nouvelle génération d’Airbus empreinte carbone la plus faible consommation de fioul de 25 à 30 % moins que les générations et bien sur l’altitude dans la cabine, le son, le bruit qui est totalement imbattable. Donc, on a la possibilité d’améliorer les produits et surtout, l’offre qui va augmenter pour nos clients.
-Est ce que ça va aussi avec peut-être de l’emploi, des emplois qualifiés ?
Ça a été une décision et ça fait partie notre ADN, cet ancrage aux Antilles, on est la seule compagnie aérienne qui emploie tous les métiers qualifiés aux Antilles, que ce soit à Pointe-à-Pitre ou à Fort-de-France, que ce soient des mécaniciens, des pilotes, des navigants commerciaux, mais aussi des services centraux que ça va DRH au commercial ou i-commerce. Donc, quand on voit qu’on est à plus de 700 emplois, on est en train d’en créer, on va créer, bien sûr, parce qu’on reçoit de nouveaux avions, 700 sur les Antilles, ce qui est quand même considérable et on grandit. On grandit donc puisqu’avec l’arrivée de ces nouveaux appareils, c’est des recrutements qui sont en cours.
-Alors la grande question qu’on se pose bien évidemment, c’est le prix de l’aérien qui a beaucoup augmenté ces derniers temps. C’est vrai. Quand on achète des billets à 1000 pour des personnes 2000, on hésite à aller se former, on hésite à aller se faire soigner aussi dans l’hexagone, le gouvernement avait prédit des prix qui allaient beaucoup baisser ce n’est pas encore le cas. Selon vous, à quoi est ce qu’on pourrait s’attendre ?
Alors quand on regarde des éléments qui sont les chiffres DGEC, il montre une baisse des prix d’avions. C’est-à-dire depuis le mois de juin-juillet 2024, on a des baisses du prix d’avion. Alors pour l’instant, c’est l’ordre de digit. Ça, c’est de moins de 10 %. C’est-à-dire. Donc il y a une réalité au niveau de l’industrie a toujours eu cet attachement à pouvoir aussi pouvoir offrir des offres qui sont raisonnables. Donc on est la seule compagnie qui a fait un partenariat avec l’ADOM. l’ADOM c’est pour avoir des bons pour pouvoir voyager pour des personnes qui n’ont pas forcément les moyens de pouvoir voyager ou pas assez de moyens pour voyager. Nous les compagnies aériennes, on n’a pas ces données-là, on ne sait pas différencier un client d’un autre par rapport à ses moyens financiers l’ADOM peut le faire. Donc on a fait un partenariat ou on a essayé d’abonder. C’est-à-dire de rajouter une somme au-dessus de ce bon de 150 euros, ce qui n’est pas négligeable. Pour pouvoir aussi permettre aux passagers qui ont des difficultés financières à pouvoir mieux voyager.
– Comment sont construits les prix des billets. On sait que ce ne sont pas forcément les compagnies aériennes qui décident du prix finalement ?
Vous avez des éléments qui ne sont pas notre contrôle, vous avez par exemple les taxes sur les billets, vous avez le coût du fioul, on a un sujet depuis un certain temps, puisque les compagnies françaises se sont associées pour mener en procès le sujet, la SARA donc, et qui concerne le prix du fioul aux Antilles, qui est bien plus cher que dans d’autres destinations. Donc si le coup du fioul était géré cohérent avec d’autres destinations, ce serait quand même un élément intéressant. Donc ça, c’est une action en discussion avec le gouvernement.
-Alors, et qu’en est il de la concurrence sur la zone Antilles au niveau régional, au niveau aussi des long-courriers, selon vous, c’est une concurrence qui est féroce. Comment vous démarque est ce que c’est une offre qui se complète qui est vraiment nécessaire ?
Quand on a des concurrents, c’est pas seulement le prix, mais c’est aussi on en train d’investir. Mais lancer un nouveau site pour nos partenaires agences de voyage cette semaine, on va lancer un nouveau site web aussi en septembre 2024.
On est en train d’investir sur nos outils de relations clients quand les clients ont des problèmes. Quand on a des irrégularités, le temps, on a une tempête. Donc tous ces phénomènes, ces événements peuvent avoir des impacts sur l’expérience client. Donc, il faut toujours innover, toujours être prêt, toujours être proche de nos clients et de nos employés et ça Caraïbes, c’est ce qu’on veut faire. Ce qu’on a fait, ce qu’on fera.
-Avec des nouveautés qui arrivent, peut être des ouvertures de ligne prévues ?
Alors on est cette année dans une approche de renforcement de nos dessertes puisqu’on a ce nouvel avion qui arrive en décembre 2024 sur le long-courrier et les deux ATR aussi sur le régional.
Donc on va renforcer nos fréquences, renforcer notre offre, pour la première fois sur nos routes transatlantiques, on aura du bi classe en complément du tri classe, on est en train de réinvestir dans nos produits à bord. Donc, des nouveautés. On a un nouvel uniforme aussi pour nos navigants qui sera en cours de déploiement cet hiver 2024, dans beaucoup de nouveautés dans la qualité et dans aussi l’offre pour nos clients. Donc ça, c’est notre promesse pour l’ensemble de nos clients. “
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