L’urgence économique et sociale consiste à dire la vérité aux guadeloupéens sur la crise actuelle !
— Jean-Marie Nol, économiste —
Et si ce qui s’est passé dans l’étrange spéculation autour du blocage de la Guadeloupe par une surenchère de certains socio-professionnels était révélateur d’un enjeu bien plus profond ?… De tout temps, la Guadeloupe a été le lieu de crises multiples, mais c’est faux de dire et croire que le climat actuel est pré-insurrectionnel, car en dépit des rodomontades de quelques guadeloupéens, la situation actuelle en Guadeloupe n’est nullement explosive comme le prétendent certains. Dans le passé, on a connu pire. Ne nous emballons pas, car il n’existe pas de risque de révolte et encore moins de révolution dans le contexte actuel. Cessons de prendre des vessies pour des lanternes et faire peur aux gens en supputations à mon sens imaginaires.
Beaucoup de guadeloupéens se trompent sur toute la ligne car un rapport de force est une relation de conflit. entre plusieurs parties qui opposent leurs pouvoirs, ou en un sens plus littéral leurs forces, que cette force soit physique, psychique, économique, politique, religieuse, militaire…
Si les parties impliquées dans le rapport de forces ont un pouvoir inégal, on distingue la partie dominante à savoir l’Etat français et la partie dominée la Guadeloupe : s’applique alors automatiquement la loi du plus fort, autrement dit l’arbitraire du pouvoir.
Source : http://www.madinin-art.net/