Marathon de Moorea – Georges Richmond et Sophie Gardon s’imposent à nouveau
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Rappelons qu’en raison des intempéries Te Moorea, le club organisateur, avait été contraint de changer le parcours une semaine avant le départ. La fédération avait annoncé par communiqué que le délai était trop court pour faire homologuer le parcours.
Georges Richmond, le vainqueur de la course :
« Je me suis levé à 2H30 avec mon coach qui m’a préparé mon diner d’hier soir, mon petit déjeuner ce matin. Un grand merci à lui, c’est vraiment important qu’il soit là. A mi-parcours j’avais 1’12 d’avance alors que je devais tourner en 1’16. Au fur et à mesure j’ai géré mon train, au demi-tour j’ai croisé le 2ème, j’avais une bonne avance. Aux deux derniers points de contrôle j’étais sûr de moi, j’avais des frissons, je pensais que je pouvais faire en moins de 2H30, j’ai commencé à pousser, pousser et j’ai gardé cette allure jusqu’à la fin. Les conditions étaient super sympas, il n’a pas trop plu. »
« Le parcours était roulant par rapport à celui de l’année dernière, il n’y avait pas les deux montées, pas les nids de poules non plus, je sentais que je pouvais faire quelque chose. C’est dommage que le parcours ne soit pas homologué. Pour un marathon international…Pour tous ceux qui ont amélioré leur chrono, il y a de quoi être déçu. Toute cette préparation…Ceux qui viennent de l’étranger, reviendront-ils l’année prochaine ? Peut être une question d’entente entre la fédé et le club organisateur. Je viens d’entendre qu’il n’y aurait pas vraiment 42 kilomètres, cela me fout les boules. »
« Je participerai encore l’année prochaine à ce marathon dans le cadre de ma préparation pour les jeux du Pacifique en 2015. Tant que j’ai le ’punch’, je continue. Un grand merci aux collègues du service de la jeunesse et des sports, un gros bisou à ma fille qui est aux Marquises avec mon beau-fils et à ma femme. Merci à mon club et à mes sponsors. »
« On a eu de la chance avec la météo parce qu’hier soir quand on s’est couchés on avait un peu peur. La course s’est bien passée, c’est vrai que le fait de faire deux boucles c’est toujours bon pour le moral, il y a toujours du monde sur le parcours, on voit les autres coureurs, ceux du semi-marathon. Au vu du chrono, je pense qu’il doit manquer un peu en distance. Le principal c’est d’avoir gagné même si ce marathon ne sera pas homologué. C’est sûr que pour certains, ceux qui voulaient faire un record, c’est embêtant. Moi je ne visais pas de record aujourd’hui donc c’est une belle course, je suis contente. »
Nicolas Clément, un participant :
« J’ai 32 ans, j’habite Papeete. Cette année avec la Marine on était 21 participants, semi et marathon confondus. Ce qui nous a poussés à participer ? C’est la cohésion, l’esprit d’équipe, le dépassement de soi-même et le cadre magnifique. C’est dur à la fin, comme tout marathon, mais dans l’ensemble c’est une course correcte et une météo qui était de la partie, le temps et le classement sont là aujourd’hui. C’est pour le fun, même si la course n’est pas homologuée pour moi l’important c’était d’y participer et de la finir. » SB
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