En ce début de mois de mai, une quadragénaire était interpellée à son arrivée dans le département avec une quantité de stupéfiants très importante dans ses bagages. Les investigations rapides ont permis dans la foulée l’arrestation de plusieurs complices. Seule la tête de réseau manquait à l’appel.
Placée en garde à vue, la mule suspectée d’être le maillon d’une chaine bien huilée a indiqué qu’elle ne savait pas ce qu’elle transportait, imaginant plutôt du matériel informatique que des stupéfiants. Les investigations rapides menées par les policiers du Service territorial de police judiciaire ont permis d’arrêter deux complices, un homme et une femme, dans la foulée.
“L’amour est aveugle”
Ce mardi, la compagne de ce dernier et la mule ont demandé aux magistrats de la chambre de l’instruction de les placer sous contrôle judiciaire.
La première, une jeune femme de 19 ans, a soutenu par la voix de son avocat n’avoir jamais été au courant des activités de son conjoint récemment rencontré dans le restaurant maternel. Même argument concernant les transferts d’argent qu’elle aurait effectués à sa demande. “L’amour est aveugle” a plaidé son conseil. Pourtant, selon l’avocate générale qui a requis son maintien en détention pour les suites de l’enquête, la lycéenne aurait pendant sa garde à vue demandé à son frère de prévenir son compagnon qu’il était recherché.
La loi a-t-elle des sentiments ? Réponse ce mercredi lorsque la décision des juges de la rue Juliette Dodu va tomber.
Laisser un commentaire