Nouveau round de discussions entre grévistes et élus du Département
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Des agents du Conseil départemental ont entamé ce mercredi une grève qu’ils comptent bien poursuivre tant qu’un calendrier précis de mise en place de leurs revendications ne leur sera pas présenté.
Tous se retrouveront pour tenter d’envisager un calendrier et ainsi mettre un terme à ce mouvement social, ce qui semble peu envisageable ce jour même puisque le président du Département n’y assistera pas, accaparé par le dernier jour de visite du ministre de l’Education.
Des points d’entente
Cyrille Melchior a reçu chaque organisation syndicale ou intersyndicale il y a une semaine, le jeudi 22 septembre. Des discussions qui ont permis d’établir des points d’entente sur plusieurs revendications comme celles des tickets restaurants, de la mutuelle santé, du RIFSEEP, de la nouvelle bonification indiciaire (NBI), de la rupture conventionnelle, du cadre horaire de travail, de l’amicale du personnel ainsi qu’un travail spécifique sur les conditions de travail des personnels sociaux et médico-sociaux et sur la situation des assistants familiaux. Mais c’est désormais le manque de garanties sur le calendrier de leur mise en oeuvre qui ne permet pas de lever le piquet de grève.
“L’insatisfaction vient du fait que la collectivité a pris des engagements mais on souhaite que ça soit acté. C’est la raison pour laquelle on est là. On attend du président qu’il s’engage sur un calendrier”, affirme Patricia Doxiville, déléguée du SAFPTR.
Si les trois syndicats plaidaient pour une discussion en présence de tous les grévistes dans l’hémicycle pour plus de transparence, la gouvernance du Département a demandé aux syndicats de procéder par délégation, avec deux personnes par syndicat. C’est finalement une formule intermédiaire, avec trois représentants de chaque syndicat, qui a été accordée. La réunion devrait se dérouler ce jeudi après-midi avec des élus et probablement le DGS et un DGA.
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