Suite à l’article “Saint-Leu : L’ophtalmo remplaçant adepte de la strangulation sur ses patientes”, où les victimes faisaient part de leur étonnement de ne pas voir l’Ordre des médecins de La Réunion parmi les parties civiles, celui-ci a tenu à clarifier sa position par la voix de son président, le Dr Benjamin Dusang.
Quelques jours seulement après que le Conseil départemental de La Réunion de l’Ordre des Médecins a eu connaissance de la garde à vue du Dr Maxence LAPEYRE, notre Conseil a sollicité le Parquet puis la juridiction chargée de l’affaire, aux fins d’être informé de la procédure pénale et de solliciter sa constitution en qualité de partie civile.
Afin de permettre la diffusion nationale de l’information, l’Ordre des Médecins de La Réunion a immédiatement alerté le Conseil national de l’Ordre des Médecins du placement sous contrôle judiciaire du praticien. Il convient également de souligner qu’au cours de la procédure, le Conseil de La Réunion a conservé une position de fermeté et d’intransigeance sur les contours du contrôle judiciaire auquel était soumis le médecin, notamment sur ses restrictions de droit d’exercer.
Au fil des renvois, le médecin ayant changé de département, le Conseil de La Réunion a perdu sa qualité à agir, a acté la radiation du Dr Maxence LAPEYRE du tableau de l’Ordre des Médecins de La Réunion et en a informé la juridiction. Le Conseil ne pouvait plus être présent à l’audience et le même courrier a été adressé au tribunal pour se voir notifier le jugement à intervenir afin d’informer l’instance nationale pour toutes suites à donner.
L’Ordre dispose maintenant du jugement rendu par le tribunal. Nous transmettons cette condamnation au Conseil départemental dans lequel le médecin est inscrit afin qu’il puisse engager l’action disciplinaire. Je prends la mesure du calvaire des victimes qui ont été abusées et partage leur incompréhension sur la question des restrictions d’exercer la médecine et l’inscription au casier judiciaire.
Sous cette mandature comme la précédente, le Conseil de l’Ordre de La Réunion porte un regard intransigeant en cas de mise en cause d’un médecin. Il veille à la parfaite fluidité des échanges avec les parquets afin de se constituer partie civile et d’avoir accès aux éléments du dossier, et dès le jugement, d’engager les poursuites devant la chambre disciplinaire.
J’espère que ces précisions sauront éclairer les lecteurs et réaffirmer l’intransigeance de ce Conseil vis-à-vis des actes délictuels et criminels commis par les médecins de notre île.
L’article est à retrouver ici.
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