Plan Étudiants : David Lorion souhaite que les “failles” de ce dispositif “nécessaire” soient comblées
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Ce projet de loi, officialisé le 30 octobre dernier, s’inscrit dans une inquiétude générale du niveau des universités en France, du fort taux d’échec en première année (46% en France métropolitaine et près de 80% à La Réunion) et de la désertion de celle-ci par les étudiants (1980 : 67,2% ; 2016 : 56,5%) au profit des autres parcours comme les BTS, les IUT, les classes préparatoires ou encore les grandes écoles.
Face à cela, la réforme proposée par le gouvernement est “complètement nécessaire” estime David Lorion qui recense malgré “quelques failles”. “On ne prend pas en compte l’orientation, qui est dans le Plan Étudiant mais pas dans le volet législatif de la loi. Elle est reportée pour plus tard alors qu’il faut s’en occuper depuis la seconde jusqu’à la terminale. J’espère qu’il y aura l’année prochaine un volet législatif sur l’orientation qui doit être prise en charge. Autre point faible, c’est le manque de financements car tout ça est bien exposé mais on sent bien que derrière il n’y a pas les moyens de mettre en place une remise à niveau, une meilleure orientation et une meilleure concertation. Je souhaiterais que ce volet financier soit plus détaillé avec une cible beaucoup plus précise”, déclare l’universitaire.
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