Rythmes scolaires : décision vendredi sur la suite donnée au mouvement
Depuis le début de matinée et leur rencontre, l’intersyndicale et les parents d’élèves d’un côté, et la vice-recteur de l’autre, essaient de mettre leurs idées au clair.
Ainsi Rivo qui mène l’intersyndicale d’enseignants du 1er degré et les parents, faisait son briefing vers midi en annonçant les avancées qui ont été confirmées par le vice rectorat (VR) dans l’après-midi :
– une suspension des rythmes scolaires dans les écoles en rotation à plus de 75%. « Un projet devra être remis et présenté au Conseil d’école avant le 25 novembre 2014 », souligne le vice rectorat
– un délai de mise en œuvre des nouveaux rythmes au 15 septembre au plus tard pour les écoles n’ayant pas de problématique de locaux mais qui n’avait pas fourni de Projet Educatif Territorial, permettant entre autre l’application de ces rythmes
– la mise en œuvre immédiate des rythmes pour les communes ayant signé un Projet éducatif, « après consultation du Conseil d’école pour valider les propositions ».
Le conseil d’école est composé de parents, de représentants de la mairie et d’enseignants.
La vice recteur Nathalie Costantini précise que l’organisation doit respecter le cadre de la loi, à savoir : 9 demi-journées hebdomadaires, une journée de 5h30 maximum, une demi journée de 3h30 et une pause méridienne de 1h30 minimum. Un fond d’amorçage est prévu indique-t-elle pour aider les collectivités à proposer des services de restauration, de garderie ou d’activités.
Un communiqué du VR qui n’est pas qu’administratif puisque Nathalie Costantini rappelle que l’école « n’est pas seulement l’affaire de professionnels, mais de tous, parents, enseignants, élus, partenaires de l’école » qui ont chacun leurs actions, et que c’est justement l’objet de la réforme des rythmes scolaires, « articuler tous ces temps pour donner plus de repères à l’enfant ».
De son côté, Rivo indique n’avoir reçu aucun communiqué du vice rectorat, et explique que les grévistes rendront leur décision demain sur l’arrêt ou non du mouvement.
Anne Perzo-Lafond Le Journal de Mayotte