« Le président a voulu dédier un vrai moment à nos territoires en nous invitant à cette rencontre. Nous avons parlé de la problématique des produits phyto sanitaires. Il faut savoir que la France est plus restrictive que les directives européennes, ce qui met en difficulté les agriculteurs. Il a décidé d’un plan de sortie pour la France et les outremers. Tant qu’il n’y aura pas une solution alternative pour un produit, celui-ci ne sera plus retiré », explique Serge Hoareau. Une annonce importante pour les agriculteurs. Une recherche de solution qui se fera avec le soutien de l’État.
Le deuxième volet abordé est la souveraineté alimentaire comme annoncé dans le plan Agripéï 2030 du Département.
Les exposants ont pu aussi échanger avec le président de la République sur des sujets plus larges comme la retraite, l’inflation ou encore le coût des intrants. Comme l’explique Frédéric Métanire de la marque Oté Gran mèr, « je lui ai parlé de l’inflation qui, à mon niveau, est très impactante. Pour faire mes produits j’ai besoin d’huile et le coût de l’huile a doublé voir triplé. Lé vrai que les institutions comme le Département i aide a nou mais i faut vraiment que des solutions soient trouvées. Li la compris que moin l’été un passionné. »
Dans un autre domaine, Marie-Rose Séverin de la CAHEB (Coopérative Agricole des Huiles Essentielles de La Réunion) a eu l’occasion de parler des plantes médicinales de La Réunion. « La libération des plantes médicinales est un thème très important. Il a délégué un de ses collaborateurs qui fera le déplacement sur notre stand au SIA. Il faut une loi pour changer les règles de la pharmacopée française ». Une décision importante pour une filière très prometteuse.
« Il s’agissait pour le président de réunir tous les acteurs de l’agriculture réunionnaise et des outremers car il ne passera pas par le pavillon de La Réunion ce samedi 25 février, jour de l’inauguration du SIA. Cet échange s’est donc déroulé dans un contexte plus favorable, loin de l’effervescence que suscite la présence du chef de l’État Porte de Versailles », précise encore Serge Hoareau.
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