SHABBA RANKS: sa carrière bousillée. En raison de sa position contre les Homosexuels.
Partager cet article
SHABBA RANKS, Si l’artiste arrive à se produire parfois en concert, mais ! la carrière du chanteur jamaïcain est bousillée, depuis les années 90, évités par de nombreux producteurs et labels de Ragga, Dancehall, en raison de sa position contre les Homosexuels. il y a un ralentissement de l’évolution de sa carrière.
Un immense artiste Jamaïcain des années 80/90. Un de ses amis le renomme “Shabba” en référence à un criminel qui était recherché par le passé à Kingston. Notre “Shabba Ranks” était, lui aussi, un mauvais garçon qui trouvait souvent des problèmes sur sa route.
Shabba Ranks a attiré l’attention grâce à sa voix distinctive, à sa présence scénique charismatique, et à ses paroles provocantes.
L’influence de Shabba Ranks s’est étendue bien au-delà de la Jamaïque, et de nombreux artistes français ont également repris ses chansons pour les adapter à leur propre style. Des artistes tels que Admiral T, Daddy Mory et Big Red. Aujourd’hui encore, son héritage perdure grâce aux artistes qui continuent de s’inspirer de sa musique et de son style. L’artiste Jamaïcain Shabba Ranks restera à jamais une icône de la musique jamaïcaine.
–
« Shabba Ranks a été controversé pour l’homophobie , en particulier les attitudes violentes envers les homosexuels. La chanson “Wicked in Bed” de 1990 comprend des paroles sur le fait de tirer sur des hommes homosexuels.
En 1992, lors d’une apparition dans l’émission musicale The Word sur Channel 4 , on lui a demandé de donner son avis sur le sujet de la chanson à succès “Boom Bye Bye”, de Buju Banton . Shabba tenait un exemplaire d’une Bible qu’il emportait avec lui et déclarait que la « parole de Dieu » préconisait la « crucifixion des homosexuels ».
Il a également fait allusion au fait qu’il prône le progrès du peuple jamaïcain et la liberté d’expression, mais n’a pas conclu qu’être contre l’homosexualité serait une question d’exclusion, selon les lois bibliques . Il a été condamné pour ses commentaires par le présentateur Mark Lamarr , qui a déclaré: “C’est de la merde absolue et vous le savez.” Suite à ces commentaires, Ranks a été exclu d’un concert de Bobby Brown en tant qu’interprète et a fait face à des altercations avec son label, Sony Music . Ranks s’est ensuite excusé, après avoir réalisé que ses commentaires pourraient prôner “le meurtre des gays et des lesbiennes et de tout être humain rétrospectivement”.
“Shabba Ranks fait ses débuts dans l’ombre d’Admiral Tibet au sein du sound de ce dernier : Roots Melody. C’est en 1985 qu’il pose son premier titre « Heat under sufferers feet ». Remarqué par Josey Wales, ce dernier va le présenter à King Jammy (qui est toujours dans le coin quand une grosse pointure du dancehall pointe son nez). C’est le début d’une fructueuse collaboration qui s’arrêtera en 1989, quand Bobby Digital, alors ingénieur chez Jammy quitte ce dernier pour monter son propre label. Shabba Ranks part avec lui. Le deejay peaufine ses « girl’s lyrics », paroles qui parlent le plus souvent de la gente féminine d’un point de vue quelque peu machiste. C’est un des artistes qu’on peut qualifier de « slackness » sans se tromper. Mais le public en redemande. Il sort son premier album chez Digityal B. Cocoa Tea l’accompagne pour l’occasion. Le titre « Mr Loverman » va faire le tour du monde des radios. L’hymne ragga international de la fin des 80’s ! ! ! Mais Shabba n’en délaisse pas pour autant son île natale. Ses concerts sont de véritables évènements où la jeunesse du ghetto vient oublier sa misère.
Shabba Ranks ne s’arrête pas là et non content de gagner un premier Grammy Award en 1991 avec son album « Raw as every », il sort un nouveau tube en duo avec Maxi Priest : « Housecall ». Puis, Shabba défend dans la presse, ce qui ne fait rien pour arranger sa réputation, le titre « Boom Bye Bye » où Buju s’en prend très violement aux homosexuels. Il gagne néanmoins un second Grammy Award avec « X-tra Naked ». En 1995, il sort un nouvel album « A mi Shabba » qui ne connaître pas le même succès que le précédent. Pourtant, l’artiste demeure fidèle à ses convictions et pose depuis sur des singles et des riddims qui lui permettent de garder l’amour de son public jamaïquain. Il est vrai que l’artiste s’est fait plus rare ces derniers temps… autant en studio que sur scène. Son dernier album, « Get Up Stand Up » date de 1998 et on ne l’entend pas avant 2009 lors d’une médiocre collaboration avec le Français Bob Sinclar. Sa dernière venue en Europe date de 2009 lors de l’Amsterdam Reggae Festival. Définitivement une icône du dancehall qu’on aimerait voir plus actif. »
Biographie par Sacha Grondeau.
Partager cet article
Laisser un commentaire