“St-Louis sous emprise des méthodes dictatoriales du passé”, selon Julianna M’Doihoma
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“Considérant que ce n’était ni le moment ( 1er budget en équilibre depuis 9 ans à Saint-Louis) ni la priorité ( les impôts n’ont pas encore baissé, les routes ont payé un lourd tribut aux divers épisodes cycloniques, les écoles ont besoin de davantage de moyens, bon nombre d’habitants sont en désespérance sociale,…), j’avais alors formulé la proposition alternative d’affecter les 70 000 euros au budget du CCAS pour les aides aux plus démunis. ’ Invitée’ par un collègue de la majorité ’à me taire ou à démissionner’, je me suis abstenue sur le vote de cette mesure profondément injuste et j’ai défendu à ce même conseil municipal le fruit des efforts fournis dans mon champ de délégation, à savoir la programmation 2018 des actions du Contrat de ville”, rappelle-t-elle.
L’élue qui se dit “plus que jamais attachée à représenter cette jeunesse engagée en politique qui aspire non pas à être de simples porte-drapeaux”, dénonce une “vie politique à Saint-Louis demeure sous emprise des méthodes dictatoriales du passé”.
“En pensant me sanctionner, Monsieur le Maire de Saint-Louis – et sans oublier toutes celles et ceux qui l’encouragent à persévérer dans l’erreur humaine et politique de la hausse des indemnités des élus et dans une gestion à géométrie variable des prises de positions divergentes au sein de la majorité – ne fait que renforcer ma détermination à rester debout aux côtés de la population saint-louisienne et riviéroise qui mérite que ses intérêts soient solidement défendus”.
Déterminée donc, Juliana M’Doihoma conclut “Ce qui ne tue pas rend plus fort !”
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