Un marin condamné pour ébriété au volant… sans permis
Tahiti-infos28 juillet 2023
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Tahiti, le 27 juillet 2023 – Un capitaine de navire a été jugé ce jeudi par le tribunal correctionnel pour conduite en état d’ébriété sans permis de conduire. Le quadragénaire, déjà poursuivi en 2018 pour conduite en état d’ébriété, a écopé de 180 jours d’amende à 1 000 francs.
Le tribunal correctionnel s’est penché, ce jeudi, sur le cas d’un homme poursuivi pour conduite en état d’ébriété sans permis de conduire. Le 14 juillet 2022, jour de Fête nationale, l’homme de 53 ans réalise du gardiennage sur un terrain vague à Faa’a. Après trois années de salariat au sein de la société de gardiennage, il a décidé de mettre fin à son contrat pour suivre une formation en métropole afin de devenir capitaine. Mais ce jour-là, il donne un coup de main. Avec quelques personnes présentes sur les lieux, il boit plusieurs bières.
Le tribunal correctionnel s’est penché, ce jeudi, sur le cas d’un homme poursuivi pour conduite en état d’ébriété sans permis de conduire. Le 14 juillet 2022, jour de Fête nationale, l’homme de 53 ans réalise du gardiennage sur un terrain vague à Faa’a. Après trois années de salariat au sein de la société de gardiennage, il a décidé de mettre fin à son contrat pour suivre une formation en métropole afin de devenir capitaine. Mais ce jour-là, il donne un coup de main. Avec quelques personnes présentes sur les lieux, il boit plusieurs bières.
Un “profil atypique”
En début de soirée, son beau-père et sa compagne sont censés venir le récupérer car il n’a pas de moyen de transport. En 2018, après s’être fait contrôler en état d’ébriété au volant, il s’était fait retirer son permis de conduire et ne l’avait plus jamais repassé après avoir échoué trois fois au code de la route. Mais lorsqu’il constate ce jour-là que sa compagne est venue seule pour le récupérer, le quinquagénaire décide de prendre le volant.
Un peu plus loin, des policiers l’arrêtent. Il souffle. L’éthylotest indique 0,74 g/L d’air expiré, ce qui est supérieur au 0,25 g/L d’air expiré toléré par la loi. Présenté en comparution immédiate plus d’un an après les faits, l’homme a expliqué à la barre s’être fait contrôler “le peu de fois” où il a conduit. “Pourquoi vous gâchez tout ?”, lui a demandé la présidente du tribunal en faisant référence à son parcours professionnel exemplaire et son “profil atypique”.
Un peu plus loin, des policiers l’arrêtent. Il souffle. L’éthylotest indique 0,74 g/L d’air expiré, ce qui est supérieur au 0,25 g/L d’air expiré toléré par la loi. Présenté en comparution immédiate plus d’un an après les faits, l’homme a expliqué à la barre s’être fait contrôler “le peu de fois” où il a conduit. “Pourquoi vous gâchez tout ?”, lui a demandé la présidente du tribunal en faisant référence à son parcours professionnel exemplaire et son “profil atypique”.
Une peine de 180 jours amende
Père de famille d’un enfant de 2 ans et d’un autre de 3 mois avec une vie professionnelle ambitieuse, le prévenu a pris le temps pour raconter son parcours et tenter d’expliquer les circonstances qui l’ont amené à prendre le volant ce soir de 14 juillet 2022. Les bras croisés, il a écouté avec attention le procureur qui a requis un an d’emprisonnement pour cet “individu qui met en danger” les autres.
“C’est une personne qui fait tout pour s’en sortir professionnellement”, a expliqué son avocate en évoquant ses deux formations en métropole, l’une au début de l’année 2022 et l’autre de février à juin 2023. L’homme est censé repartir en novembre pour finaliser sa formation de capitaine. Après en avoir délibéré et en retenant des éléments “liés à son parcours professionnel”, le tribunal a condamné l’homme à une peine de 180 jours amende à 1 000 francs par jour. Autrement dit, il doit rassembler 180 000 francs dans un délai de 180 jours. S’il verse moins, la différence sera exécutée en jours de prison.
“C’est une personne qui fait tout pour s’en sortir professionnellement”, a expliqué son avocate en évoquant ses deux formations en métropole, l’une au début de l’année 2022 et l’autre de février à juin 2023. L’homme est censé repartir en novembre pour finaliser sa formation de capitaine. Après en avoir délibéré et en retenant des éléments “liés à son parcours professionnel”, le tribunal a condamné l’homme à une peine de 180 jours amende à 1 000 francs par jour. Autrement dit, il doit rassembler 180 000 francs dans un délai de 180 jours. S’il verse moins, la différence sera exécutée en jours de prison.
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Source : https://www.tahiti-infos.com/Un-marin-condamne-pour-ebriete-au-volant-sans-permis_a218511.html
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