Une petite quarantaine de grévistes pour près d’une vingtaine d’écoles fermées !

“Tant que l’arbitre n’a pas sifflé la fin, le match n’est pas terminé. On a encore espoir de pouvoir renverser la vapeur et de revenir aux 62 ans.” Avez-vous rencontré le président Moetai Brotherson avant son départ pour qu’il porte votre voix à Paris ?
“Effectivement, nous avons rencontré le président Brotherson juste avant qu’il ne parte en Corée. Nous avons surtout évoqué le sujet de l’ITR plutôt que celui de la retraite qu’ils ont porté au niveau de leur groupe à l’Assemblée nationale. Il s’inscrivait, avec la Nupes, contre cette réforme de la retraite à 64 ans et on a le soutien du gouvernement sur ce point. Mais on l’a surtout rencontré pour la question de l’ITR (indemnité temporaire de retraite, NDLR).” Parce que vous avez conscience qu’autant, il peut faire bouger les curseurs au niveau de l’ITR, mais que cela paraît plus compliqué, voire improbable, pour la retraite ?
“C’est vrai que l’ITR est un sujet qui est limité au périmètre outre-mer, mais c’est tellement important économiquement pour la Polynésie, et aussi pour les retraités et futurs retraités de la fonction publique d’État ! Ça fait presque que 15 ans que ce qui avait été promis à l’issue du conflit de 2008 n’a jamais été tenu par le gouvernement central, et il est temps que les choses changent puisqu’on va vers une extinction de l’ITR en 2028. Le comité solitaire qui était prévu le 19 juin à Paris serait repoussé, a priori, au 7 juillet pour des raisons techniques dans l’attente des études qui avaient été demandées à différentes administrations. ”