Une riche héritière cache 1.243 biens immobiliers au fisc italien
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Officiellement résidente à Monaco entre 1999 et 2010, Angiola Armellini n’a de fait que très rarement quitté Rome où elle possède la quasi totalités de ses biens immobiliers, dont trois luxueux hôtels.
Habituée des salons romains, Angiola Armellini a utilisé, selon le Corriere della Sera, plusieurs pays afin de dissimuler au fisc son patrimoine : Monaco, Luxembourg, Suisse, Nouvelle-Zélande, Jersey et Bahamas.
Le parquet de Rome poursuit Angiola Armellini, retenue comme "administratrice de fait" et onze autres associés, pour évasion fiscale.
La justice lui réclame 17 millions d’euros d’impayés de taxes foncières et impôts immobiliers.
En 1996, l’héritière fut déjà impliquée, avec son ex-mari Alessandro Mei, dans une banqueroute frauduleuse de 200 milliards de lires, environ 100 millions d’euros.
Angiola Armellini est la fille du riche constructeur Renato Armellini, mort en 1993, et notamment connu pour avoir été kidnappé par la mafia calabraise. Il avait bâti sa fortune pendant les années 70 du boom économique italien en construisant, en construisant de nombreux immeubles à Rome et dans la périphérie.
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