La cinquième édition de cette course de 124 km reliera Les Sables d’Olonne à l’île d’Yeu. La précédente édition a été remportée par les Tahitiens, qui dominent la discipline à l’international. Hawaiki Nui Va’a pour la Polynésie, Molokai Hoe pour Hawaii et Vendée Va’a pour la France sont les trois courses majeures du va’a polynésien.
« C’est la troisième fois que nous participons à ce Vendée Va’a 2014. Cela marche bien pour nous. On ne va pas là bas pour jouer. On est bien entraînés mais il fera froid, c’est très dur pour nous de ramer dans de telles conditions. On s’est quand même équipés pour nous adapter à ce climat là, notamment avec des combinaisons et des chaussons. (…) Ils ont copié un peu sur Hawaiki Nui. Il faut dire que l’on représente le va’a dans le monde donc pour eux on est un exemple à suivre. Ils profitent de notre venue pour des leçons de technique de rame et de nutrition. »
« On aura notre bateau suiveur, c’est normal, c’est l’Atlantique, avec d‘éventuels creux de 3 mètres. Le problème que l’on a est que l’on ne peut pas se ravitailler car il fait très froid donc on amène tout sur la pirogue. Heureusement, on commence à s’habituer. Le public là bas sait que l’on vient de Tahiti. Edt Va’a est une équipe très forte en ce moment, donc c’est une occasion pour eux de voir tout ça, le coup de rame et les bonhommes. »
« Il y aura je crois une trentaine d’équipes. Edt Va’a et Hinaraurea c’est la même famille, une partie se trouve à Tahiti, l’autre à Raiatea. Sur une course internationale, on se regroupe pour partir. Nous sommes tous employés de l’Edt et là également pour représenter EDT-GDF Suez en Europe. On est donc ‘obligés de partir’ et de gagner. C’est une fierté pour nous de représenter notre entreprise, notre fédération tahitienne de pirogue, de représenter la famille qui se trouve ici et en France, c’est une fierté polynésienne, oui. » SB
