Visite du chantier du futur conservatoire de la Martinique, au lycée Schœlcher.
newstropiques4 mai 2024
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Visite en MARTINIQUE du chantier du futur conservatoire de musique, de danse, d’art vivant et de théâtre. C’était ce 30 avril 2024, au lycée Schœlcher en Martinique, avec divers personnalités.
Le projet de “Conservatoire de Musique et d’Arts de Martinique” avait été officiellement lancé depuis le mardi 19 octobre 2021 sous le règne Serge Letchimy.
Ce conservatoire de musique, danse et théâtre était prévu pour 2023, et pourtant, c’est un bâtiment déjà debout, c’est juste une rénovation quelques travaux à l’intérieur et à l’extérieur, mais malgré tout ce projet a fait beaucoup de retard.
Visite du chantier en présence de Serge Letchimy, président du conseil exécutif de la CTM(Collectivité territoriale de la Martinique). Objectif, pour faire le point sur l’avancement des travaux et examiner les spécificités de l’isolation phonique essentiel pour ce type d’établissement, le projet dont l’ouverture de la première tranche est prévue pour début 2025 ambitionne de devenir un pôle culturel majeur de la Martinique.
« Nous avons mis les moyens, 5 millions d’euros à peu près, pour restaurer, pour avoir le maximum de bâtiments. C’est un patrimoine historique, donc il faut absolument prendre toutes les précautions qu’il faut. Mais inscrire le patrimoine architectural avec le patrimoine matériel, dans ce théâtre, etc.
Ça me semblait extrêmement important. Mais nous n’avons pas souhaité, nous ne voulons pas que ce soit un conservatoire dictatorial. C’est-à-dire qu’en conservatoire, ce n’est pas que c’est sans intérêt d’être le conservatoire national, mais si on fait ça, cela veut dire que l’ensemble des écritures, l’inspiration pédagogique et l’organisation même dépendra d’une codification de conservatoire du type parisien. Donc il nous fallait trouver des solutions pour que l’ensemble de la Martinique soit concernée par le conservatoire. C’est pour cela qu’on le fait. Du lycée Schœlcher, des bâtiments de façade, un lieu de départ du conservatoire, administration, les salles de danse, la salle de théâtre, l’enregistrement, etc. Et ça va s’épanouir, se développer sous l’ensemble de la Martinique. Ce conservatoire c’est un conservatoire “bô kay”, c’est-à-dire inspiré localement. Pédagogiquement construit à partir de notre patrimoine de réalité, mettant en scène la reconnaissance de nous-mêmes par nous-mêmes, notre musique, notre art, qu’il faut protéger, et qui puisse aussi s’ouvrir à une reconnaissance externe, c’est-à-dire mondiale, de notre patrimoine culturel. »
Ça me semblait extrêmement important. Mais nous n’avons pas souhaité, nous ne voulons pas que ce soit un conservatoire dictatorial. C’est-à-dire qu’en conservatoire, ce n’est pas que c’est sans intérêt d’être le conservatoire national, mais si on fait ça, cela veut dire que l’ensemble des écritures, l’inspiration pédagogique et l’organisation même dépendra d’une codification de conservatoire du type parisien. Donc il nous fallait trouver des solutions pour que l’ensemble de la Martinique soit concernée par le conservatoire. C’est pour cela qu’on le fait. Du lycée Schœlcher, des bâtiments de façade, un lieu de départ du conservatoire, administration, les salles de danse, la salle de théâtre, l’enregistrement, etc. Et ça va s’épanouir, se développer sous l’ensemble de la Martinique. Ce conservatoire c’est un conservatoire “bô kay”, c’est-à-dire inspiré localement. Pédagogiquement construit à partir de notre patrimoine de réalité, mettant en scène la reconnaissance de nous-mêmes par nous-mêmes, notre musique, notre art, qu’il faut protéger, et qui puisse aussi s’ouvrir à une reconnaissance externe, c’est-à-dire mondiale, de notre patrimoine culturel. »
Explique, Serge Letchimy (président du conseil exécutif de la CTM(Collectivité territoriale de la Martinique.)
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